- la cryothérapie (azote liquide ou neige carbonique) pour par exemple les verrues virales ou les kératoses séborrhéiques (croûtes brun noires sur le tronc), les taches solaires. En fin de séance, la douleur peut être présente et nécessiter des antalgiques. Il faut désinfecter les jours suivants les croutes et même parfois percer les petites bulles qui soulèvent les lésions brulées.
- Des lasers (Co² ou Erbium-Yag) pour pulvériser le même type de lésions surtout si elles sont en plus grand nombre ou si elles ont déjà résisté aux séances de cryothérapie. Il faut la plupart du temps, faire une anesthésie locale parfois par simple crème anesthésiante de contact, car l’échauffement de la peau est très rapide et mal supporté.
- Des produits chimiques comme l’acide trichloracétique.
Dans les 3 cas, il s’agit d’une forme de brulure qu’elle soit respectivement thermique (par le froid ou par le chaud) ou chimique, il faut garder en mémoire que l’identification histologique n’est alors plus possible (analyse de la lésion). C’est pour cette raison que parfois pour confirmer le diagnostic et/ou vous rassurer, le dermatologue peut procéder à une analyse partielle de la lésion : il fait une biopsie de quelques millimètres, qui ne laisse quasiment pas de trace .Cela permet d’analyser un fragment de la lésion et de déterminer ainsi son type.
Sinon, le dermatologue pratiquera une ablation de la lésion avec souvent une cicatrice en ligne. Parfois, le rapprochement de la peau n’est pas possible simplement, bien qu’elle soit élastique. Dans ces cas-là on fait glisser la peau par des mouvements de rotation-translation (plastie) ou on pose une greffe d’une peau prise à un autre endroit de peau. La lésion enlevée peut être analysée histologiquement (au microscope) dans un laboratoire spécialisé mais il faut bien une bonne semaine pour en avoir les résultats.